PITCH

Baptiste est un adolescent passionné de vélo, Cédric un vététiste chevronné : depuis Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme, ils prennent la route ensemble vers l’un des plus beaux sommets de France, l’aiguille du midi à Chamonix. Car tel est le rêve de Baptiste, autiste Asperger qui n’a pas froid aux yeux. Le défi sportif devient alors une aventure humaine hors du commun, et au fil des rencontres et des épreuves, un périple riche en émotions et en enseignements.

L’AUTISME

L’autisme n’est pas une « maladie », c’est un « handicap » ou un « trouble ».

Ce trouble est d’origine génétique, neurologique, il est aggravé ou minime, on n’en « guérit » pas, mais il n’est pas un état figé.

Son « développement » (on ne parle pas d’« évolution ») dépend largement de l’environnement, de l’identification de freins et de potentiels que l’on peut travailler.

D’une personne à l’autre, ce développement sera différent. Des environnements peuvent être « porteurs », des activités peuvent être favorables, des messages peuvent être ajustés.

On ne pose donc plus de diagnostic fixé. L’autisme « Asperger », par exemple, est une expression qui s’emploie toujours dans le langage courant, mais elle relève, pour le point de vue scientifique, d’une ancienne classification (Asperger, Rett, Landau-Kleffner, etc.). Elle avait l’inconvénient de mal s’appliquer à la diversité des cas. Tous sont en réalité trop singuliers et évolutifs pour être saisis par des déterminations trop arrêtées.

La diversité de l’intensité des manifestations de l’autisme est donc immense, que ce soit au niveau cognitif, sensoriel, relationnel ou communicationnel.

On doit alors parler, en toute rigueur, de « TSA » : trouble du spectre de l’autisme.

Et ce spectre est large ! Large aussi est l’éventail des projets envisageables, des activités praticables, des rêves ouverts.